« L'Europe, c'est nous », avez-vous dit, Monsieur Van Rompuy. Or, ce n'est plus vrai pour les Français depuis que le résultat du référendum de 2005 a été bafoué, ce que nous payons très cher tous les jours, avec l'immigration clandestine, le drame des Roms et les leçons de morale de Mme Viviane Reding, 300 000 salariés low cost dus à la directive Bolkestein, une industrie laminée, un euro trop cher, des services publics détruits, l'augmentation sans fin du prix de l'électricité… Je ne doute pas de votre sincérité, mais les institutions européennes marchent sur la tête et ne se rendent pas compte de la colère des peuples, qui va se manifester très fortement dans notre pays. S'il n'y a pas une réorganisation radicale de l'Union européenne, le retour à la liberté des nations et à des projets concrets pour faire aimer l'Europe, vous risquez d'être très déçu par le vote de notre pays – mais ce sera une grande chance pour la France.