L’un d’entre vous a tenu ce type de propos, et ce n’est pas acceptable. Ici, nous sommes tous des parlementaires, et, heureusement, il n’y a pas que les spécialistes qui ont droit à la parole. Les questions que nous posons sont aussi posées par des pharmaciens qui se disent lanceurs d’alerte, par des médecins, dont certains sont vos collègues. Ils s’appuient sur des études scientifiques, sur des rapports de la commission de la transparence, sur des études de la Haute autorité de santé. Il est un peu facile de renvoyer la question en essayant de caricaturer un parlementaire en particulier au lieu de répondre à ces études qui méritent que l’on s’y arrête.
Pour ma part, si je n’ai aucune autorité en la matière, j’ai le droit de poser des questions, et d’attendre des réponses sur ces rapports. Vous ne les apportez pas, vous balayez cela d’un revers de main, ce n’est pas normal. Je demande donc au Gouvernement un rapport sur cette question. Cela me paraît utile. J’espère que cette demande, au moins, sera suivie d’un avis favorable.