Votre rapport relève que « notre système éducatif décourage la prise de risque et stigmatise l'échec », et il appelle au contraire à « réapprendre à oser, à accepter le risque et donc l'échec ». Je partage entièrement ce point de vue, mais comment votre commission peut-elle contribuer concrètement à ce changement de culture ?
Vous plaidez aussi pour une plus grande ouverture de la commande publique aux PME et aux start-ups. Un changement des règles de droit est-il pour cela nécessaire, ou bien faut-il plutôt, là aussi – et comme je le crois –, un changement de culture, par nature plus difficile ?
Vous préconisez l'ouverture des données publiques dans tous les secteurs, mais, pour m'intéresser à cette question depuis plusieurs années, j'ai pu mesurer l'importance des résistances que rencontre une telle mesure, particulièrement dans le domaine de la santé. Faites-vous le même constat ? Comment y remédier ?
Enfin, comment éviter que votre rapport ne soit qu'un rapport de plus ? Quelles sont les prochaines échéances pour en évaluer les résultats ?