À mon sens, la situation est ingérable en raison d'une dynamique européenne perverse. La France s'est engagée à réduire de 80 milliards d'euros les dépenses publiques d'ici 2017, ce qui est absolument impossible sans provoquer des drames légitimes. Nous avons signé le pacte budgétaire, mais l'Europe ne réussit pas à repartir et nos contraintes sont si lourdes que l'on ne peut prendre aucune autre mesure d'allégement en faveur des entreprises que celle qui a déjà été prise : le CICE. Il s'agit donc maintenant de faire vivre cette mesure au mieux en disant qu'elle correspond à la suppression des cotisations pour la branche « famille ».