L'un des problèmes majeurs de notre enseignement supérieur est l'échec massif en premier cycle, notamment à l'issue de la première année. Je n'entends pas en faire porter la responsabilité à la majorité précédente, je risquerais de m'attirer les foudres de M. Hetzel. En tout cas, la réussite dans le premier cycle est la priorité de l'actuelle majorité.
Par quels moyens humains et matériels – je pense au numérique – allez-vous organiser, madame la ministre, le nécessaire accompagnement personnalisé ?
Quel rôle souhaitez-vous donner aux ESPE pour qu'elles soient un levier de cette réussite ? Elles ne seront pas des écoles renfermées sur elles-mêmes et leur objectif ne sera pas de former les seuls enseignants mais bien les personnels de l'éducation. Comment une ESPE peut-elle participer à la vie de l'université à laquelle elle est rattachée, à ses objectifs et notamment à la réussite dans le premier cycle ?