J'ai assisté lundi dernier, sur la base de Chaumont, à un lancement de drones SDTI – système de drone tactique intermédiaire – et j'ai pu constater le professionnalisme de nos hommes.
S'agissant du programme Watchkeeper, vous avez jugé « prometteurs » les résultats des essais réalisés à Istres. Nous avons cependant pu lire des appréciations divergentes. Pourquoi les essais ont-ils porté uniquement sur la première génération de drones et pas directement sur la deuxième, qui vient – vous l'avez rappelé – d'être certifiée au Royaume-Uni ? D'autre part, pourquoi la France a-t-elle payé seule ces essais relativement coûteux – huit millions d'euros –, alors que le Watchkeeper est développé en coopération avec le Royaume-Uni dans le cadre des accords de Lancaster House ? Un autre arrangement était-il impossible ? Enfin, vous suggérez que le contrat soit passé dans le cadre d'un marché de gré à gré. Cette procédure permet-elle de maîtriser les coûts ?