Contrairement à ce qui a pu être dit, tous les organisations syndicales ne sont pas aujourd'hui satisfaites, si j'en crois notamment les échos qui me parviennent de la région Champagne Ardennes, où la baisse annuelle directe devrait être de 128 millions d'euros. Le coeur de l'enveloppe annuelle est atteint et nous ne parviendrons pas à atteindre les objectifs en matière de rééquilibrage, notamment en faveur de l'élevage. Le transfert des aides du premier au deuxième pilier va du reste ajouter aux difficultés des agriculteurs. Pouvez-vous nous indiquer les mesures que vous entendez prendre en faveur des régions comme celle dont je suis l'élu qui sont ainsi touchées par la baisse directe des aides du premier pilier ?
Sur les 50 premiers hectares, le mécontentement est également manifeste car les agriculteurs craignent que la PAC, contrairement à ce que vous affirmez, ne soit plus une politique économique mais une politique sociale. C'est pour cela qu'ils demandent que la convergence des aides soit progressive et n'aboutisse pas à un effet de seuil trop important pour les exploitations agricoles.
Le passage acté des droits de plantation en autorisations est satisfaisant mais il reste à gérer cette question sur le plan national, pour savoir qui fait quoi et qui redistribue. Vous avez encore du travail sur ce point et je vous interroge donc sur vos intentions.