Madame la présidente, monsieur le ministre délégué chargé du budget, madame la présidente de la commission des affaires sociales, madame et messieurs les rapporteurs, mesdames, messieurs les députés, nous nous sommes quittés hier à l’issue d’une discussion générale riche. Je salue la qualité des diverses interventions auxquelles je vais répondre rapidement.
Je tiens tout d’abord à renouveler mes remerciements à Mme la présidente de la commission des affaires sociales et aux rapporteurs, notamment pour avoir souligné que ce projet de loi de financement de la sécurité sociale que nous présentons avec Bernard Cazeneuve est un projet ambitieux pour les équilibres globaux. Gérard Bapt et Valérie Rabault ont eu raison de rappeler que ce texte va nous permettre de réaliser un effort substantiel qui repose, contrairement à ce qu’affirme l’opposition, sur la bonne maîtrise des dépenses.
Rappelons que l’ONDAM que nous avons fixé est le plus ambitieux depuis 1998. Comme l’a souligné Véronique Massonneau, les économies sont mises en oeuvre sans être accompagnées de mesures qui iraient à l’encontre de l’intérêt des assurés sociaux, ce qui marque une véritable rupture.
Contrairement à ce que j’ai entendu du côté de l’opposition, de la part de Jean-Pierre Door et d’autres, qui ont en particulier évoqué à plusieurs reprises la question de la chirurgie ambulatoire, il y a ainsi dans ce projet de loi des mesures d’économie qui résultent directement de la valorisation de la chirurgie ambulatoire. Mais il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, monsieur Door.