Je vois que vous ouvrez grand vos oreilles, et je m’en réjouis car nous avons quelques jours devant nous pour cheminer.
Je vous redirai ce qu’a souligné Olivier Véran, à savoir que nous nous engageons dans une démarche sérieuse de réduction des déficits, sans pour autant remettre en cause notre protection sociale.
Ces réformes de structure portent d’abord sur les retraites. Vous avez, monsieur Jacquat, repris ce débat, mais je n’y reviendrai pas. Nous avons eu l’occasion de l’aborder longuement dans cet hémicycle, et je veux à nouveau saluer le travail remarquable du rapporteur Michel Issindou sur ce texte. Je remercie Joëlle Huillier d’avoir dit qu’il s’agissait de la meilleure réforme des retraites depuis vingt ans, porteuse de droits nouveaux et de justice. Je m’étonne d’avoir entendu M. Marcangeli remettre en question le compte pénibilité ; j’ai envie de demander à l’opposition de s’accorder sur cette question car des positions divergentes se sont exprimées.