…d’autres ont été obligés de le faire lorsqu’ils sont arrivés en situation de responsabilité en découvrant sur le métier des dettes abyssales !
Pour conclure, monsieur Vigier, concernant l’augmentation de la pression fiscale, quand on présente un budget dans lequel cette augmentation passe de 0,5 à 0,15 – vous ne pouvez pas le nier : c’est la réalité ! –, et même à 0,05 si l’on neutralise les effets de la lutte contre la fraude fiscale – c’est-à-dire les impôts qu’on va chercher chez ceux qui ont oublié de les payer afin que ceux qui les payent déjà n’en payent pas plus –, c’est à une vraie baisse du niveau de la pression fiscale à laquelle on assiste. Comment appeler cela autrement ?
L’an prochain et chaque année jusqu’à la fin du quinquennat, nous ajusterons tous les budgets exclusivement par des économies en dépenses. Voilà la trajectoire des finances publiques dans laquelle nous sommes engagés. Ne pas le reconnaître tout en convoquant systématiquement le poujadisme fiscal, c’est une manière de compromettre dans ce pays le consentement à l’impôt, qui est consubstantiel à la république puisqu’il finance les services publics ainsi que la protection sociale à laquelle les Français tiennent.