Ce sera plus une remarque qu'une question. Nous avons des remontées des caisses primaires d'assurance maladie sur leur Fonds d'action sociale qui, de plus en plus, est obligé de prendre à sa charge, par exemple, l'achat de fauteuils roulants pour les personnes handicapées, car la Sécurité sociale ne rembourse pas l'intégralité de ces dépenses pour la plupart des fauteuils. C'est aussi le cas pour l'aide à l'acquisition d'une complémentaire, pour laquelle la prise en charge ne suffit pas à ce type de public. J'alerte donc, au nom des caisses primaires d'assurance maladie, sur les limites du Fonds d'action sociale, qui ne pourra tout pallier. Si nous nous félicitons, moi la première, des augmentations de crédits sur certaines lignes budgétaires, n'oublions pas que cela cache parfois des aides complémentaires qui, avec le temps, seront forcément limitées. Il faut être vigilant.
Mme Frédérique Massat, vice-présidente de la commission des affaires économiques. J'appuie les propos de notre rapporteure Clotilde Valter sur le rattachement de l'économie sociale et solidaire à la partie « Économie » du budget. C'est la commission des affaires économiques qui est saisie de ces questions et qui le sera, au fond, sur le futur projet de loi. Nous sommes heureux de vous entendre, mesdames les ministres, mais le ministre Benoît Hamon aurait certainement pu apporter des compléments d'information sur des questions que poseront nos collègues.