Plusieurs orateurs ont déjà évoqué les places en ESAT, mais je veux rappeler que, parmi les 400 000 personnes handicapées capables de travailler, le taux de chômage est double de celui de la population valide. Une étude KPMG a montré que les financements de ce type de places étaient récupérés par la communauté par le biais des recettes fiscales et sociales. Or, si ce PLF ne respecte pas le plan élaboré, cela a été dit, il va encore plus loin, puisque les décisions prises entraîneront la suppression de 424 postes, à cause d'une sous-évaluation du coût annuel, qui devrait être de 13 731 euros et non de 12 152 euros. Est-il possible, mesdames les ministres, de revoir votre copie sur ce point, qui touche à un domaine extrêmement important ?