Permettez-moi d'avoir une pensée pour M. Jean-Marie Barbier, qui a été président de l'Association des paralysés de France et dont les obsèques ont eu lieu hier ; nous garderons le souvenir d'un grand président.
Il est important d'avoir un projet de vie et une approche individualisée pour les personnes en situation de handicap, vous l'avez souligné, madame la ministre. Cependant, aujourd'hui, je voudrais vous alerter sur la souffrance des familles qui ne trouvent pas de places, notamment pour les jeunes, dans le secteur médico-social. Si j'examine le seul cas de la Vendée, mon département, le taux y est de 7,61 places pour 1 000 jeunes de 0 à 19 ans, soit un taux bien inférieur à la moyenne nationale, qui se situe à 9,3. En Vendée, il manque 109 places en IME ou 217 en SESSAD. Vous avez déclaré récemment qu'il fallait mieux connaître les besoins pour mieux adapter les réponses, car nous ne disposions pas de données précises. Au-delà de mon département, c'est dans toute la France qu'il faudrait affiner notre connaissance des besoins afin de réorienter et de réorganiser l'offre, à défaut de pouvoir financer de nouvelles places.