Je salue enfin le courage de Thierry, de Pierre, de Marc et de Daniel qui ont su résister à des conditions de détention extrêmes. Cet immense soulagement ne doit pas nous faire oublier les sept otages encore séquestrés.
Face à de tels drames, nous devons avant tout faire preuve d’unité, de lucidité et d’une parfaite humilité, en dehors de toute polémique. Car, en de telles circonstances, les seules victoires qui vaillent sont celles de la vie contre la mort, de la paix contre la guerre, du dialogue entre les peuples, et de la fraternité contre toutes les formes de ruptures extrémistes.
Monsieur le ministre, je sais votre engagement et celui du Président de la République. Dans la fermeté, vous avez su réaffirmer ce principe essentiel de la solidarité nationale : la France n’abandonne pas ses ressortissants !
Néanmoins, de nombreuses interrogations se posent – c’est légitime. Pouvez-vous informer la représentation nationale sur les conditions de libération des otages ?