Monsieur le député Alfred Marie-Jeanne, la question de l’occupation et de la protection de la zone dite des cinquante pas géométriques – soit 81,20 mètres – est une question qui fait corps avec l’histoire de nos départements de Guadeloupe et de Martinique, et dont la gestion relève de deux statuts différents.
Vous évoquez la zone des cinquante pas, la zone urbaine et d’urbanisation future gérée par une Agence des cinquante pas géométriques.
J’ai défendu ici même, à l’occasion d’une proposition de loi déposée par le sénateur Larcher, la prorogation pour deux ans supplémentaires de l’existence des agences.
L’opération de régularisation se poursuivra donc dans les conditions que vous savez, et même avec l’aide d’une subvention octroyée par mon ministère.
La deuxième zone comprend les zones naturelles : les forêts domaniales du littoral, représentant 1 636 hectares, 240 kilomètres de côtes, et 90 % du littoral martiniquais. Nous n’ignorons pas la situation de ces 800 familles : des régularisations sont engagées depuis très longtemps par des conventions d’occupations temporaires, qui peuvent aller jusqu’à trente ans.
La situation que vous évoquez, monsieur le député, est exceptionnelle : elle concerne une personne de situation fort enviable occupant une très grande surface. Cela ne représente en rien la situation générale des 800 familles occupant historiquement et de bonne foi ce littoral.
Je rends hommage au travail fait par l’ONF qui, avant la fin de l’année, procédera aux régularisations.