Nous suivons de très près, monsieur le député, le dossier de l’entreprise Forgital. Il s’agit d’une entreprise de fonderie, qui a perdu des marchés et du chiffre d’affaires. L’actionnaire italien a décidé de s’adapter pour éviter que l’entreprise dans son ensemble ne disparaisse et, sur le terrain, le dialogue a été interrompu. Des difficultés sont apparues et, malheureusement, les tensions sont extrêmement fortes.
D’abord, même lorsqu’il y a des difficultés très graves à affronter, ce qui est le cas dans votre région, ce qui est le cas dans cette entreprise, il faut toujours maintenir le dialogue entre les salariés et les dirigeants des entreprises, même si c’est difficile, et le dialogue doit être sincère et de bonne foi. Les élus, comme vous, comme M. Juanico et un certain nombre de députés de votre beau département, y veillent, quelle que soit leur sensibilité politique.
L’actionnaire a annoncé qu’il était prêt à faire évoluer sa position sur le périmètre et l’ampleur du plan social qu’il a décidé. Il a demandé en contrepartie le déblocage de l’occupation. Sur le terrain, le préfet, le commissaire au redressement productif veillent à trouver des solutions et, notamment, à aider sur le plan économique et industriel l’entreprise à obtenir des marchés qui lui font défaut. C’est à l’ensemble des partenaires de trouver des solutions. Je vous remercie d’y participer.
Puisque nous allons en effet dans la Loire lundi, j’irai rencontrer l’ensemble des partenaires de ce cas très difficile, pour lequel nous souhaitons une solution positive.