Monsieur le député, la transition énergétique commande de développer les énergies renouvelables et vous avez bien raison de le dire. Dans ce contexte, le secteur du photovoltaïque souffre, c’est vrai. Des entreprises sont menacées. Je pense au cas de l’usine Bosch de Vénissieux, dont la situation résulte d’abord du choix du groupe allemand de sortir de l’activité du solaire.
Vous l’avez rappelé, le Gouvernement a pris des mesures d’urgence, dont les effets commencent à se faire sentir puisque, au troisième trimestre 2013, 200 mégawatts ont été installés, soit autant que l’ensemble des deux premiers trimestres.
D’ailleurs, si certaines entreprises souffrent, d’autres se portent bien, comme E.ON, Fonroche en Aquitaine, Voltec en Alsace, ou encore ACO-Énergie. Pour conforter cet élan, le Gouvernement lancera début 2014 un appel d’offres pour les installations photovoltaïques. Tous dispositifs de soutien confondus, au moins 800 mégawatts seront garantis jusqu’en 2017.
Oui, le secteur souffre, monsieur le député, et le Gouvernement prendra ses responsabilités pour positionner la filière vers plus de valeur ajoutée sur le territoire national et vers des productions à haut rendement. Mais si le secteur photovoltaïque souffre énormément, c’est aussi parce qu’il paie cher la politique du gouvernement précédent, mélange d’erreurs réglementaires, de signaux contradictoires, de bulle financière (Exclamations sur les bancs du groupe UMP),…