Ces économies nous permettent de mettre en oeuvre, dès 2014, les choix volontaristes du projet de loi de programmation militaire en faveur de l’équipement des forces, de l’activité opérationnelle, du renseignement ou encore de la cyberdéfense. Aussi la dépense en faveur de l’équipement augmente-t-elle pour atteindre 16,4 milliards d’euros, afin d’assurer la modernisation des armées et le renouvellement de nos matériels. L’effort en faveur de la recherche et de la technologie est maintenu, ce qui est vital à la fois pour nos armées et pour l’économie de notre pays. Initiée en 2013, la remontée des crédits en faveur de la préparation et de l’activité opérationnelles – éléments-clés de la crédibilité du nouveau modèle d’armées – se poursuit en 2014.
In fine, le budget 2014 traduit des choix qui peuvent être difficiles, mais que le Gouvernement assume, parce qu’ils sont indispensables pour concilier autonomie stratégique et souveraineté budgétaire. Aujourd’hui, je forme donc le voeu que l’Assemblée nationale valide cette première étape du chemin difficile mais ambitieux que nous avons tracé pour faire réussir notre défense dans le cadre du projet de loi de programmation militaire. Je vous remercie pour votre attention et vous prie de m’excuser, car je vais devoir bientôt m’absenter quelques instants pour des raisons protocolaires : Bernard Cazeneuve me remplacera au banc du Gouvernement.