Il faut au contraire faire en sorte que la France soit un leader européen en matière de défense et que, forte de cette position, elle puisse construire l’Europe de la défense que nous appelons de nos voeux. Ce n’est pas en agrégeant nos faiblesses que nous construirons l’Europe de la défense ; c’est en créant un môle fort autour duquel les autres viendront s’agréger. C’est une possibilité, une perspective historique qui se présente à la France aujourd’hui. Je crains malheureusement que nous ne nous engagions pas sur ce chemin, et je le regrette.