Je crains, monsieur le député, que vous ne confondiez avec BATSIMAR, dont je parlerai ensuite, car il importe de distinguer les compétences et les caractéristiques des différents bateaux.
Sur ce point particulier, une opération PPP avait été lancée. Les résultats financiers ne nous en paraissent pas satisfaisants. Je réfléchis donc au moyen d’acquérir ces bateaux le plus rapidement possible, en patrimonial ou en affrètement, en obérant le moins possible le budget de la défense tout en disposant d’un outil efficace à même de remplir les missions confiées.
Quant au programme BATSIMAR, nous n’y renonçons pas. Il est inscrit dans le projet de loi de programmation militaire et dans le Livre blanc. Il sera au rendez-vous en 2020. Le renouvellement nécessaire à la sécurité de nos mers aura donc bien lieu. Celle-ci est aussi assurée par notre flotte de frégates de surveillance, qui compte six bâtiments, et par nos dix-sept frégates de premier rang. Tout cela constitue une flotte de présence tout de même très significative.