Par ailleurs, l’engagement du Président de la République de sanctuariser le budget de la défense est tenu, puisque le budget dont nous discutons aujourd’hui, s’élevant à 31,4 milliards d’euros, est au même niveau que les budgets des deux années précédentes. De ce point de vue, même si le montant des crédits ne correspond pas forcément à ce que vous souhaitiez, vous devez admettre que l’effort de défense s’inscrit dans la continuité – ce que vous pourrez constater au cours de l’application de l’ensemble de la loi de programmation militaire.
Nous avons conservé l’ensemble des programmes majeurs initiés antérieurement, en y ajoutant de quoi combler nos lacunes capacitaires constatées. De ce fait, il faut intégrer à l’enveloppe de 31,4 milliards d’euros, en plus des programmes antérieurs, les ravitailleurs, le satellite CERES ainsi que les drones – au sujet desquels l’absence de décision se faisait sentir depuis un certain temps.
Je suis tout à fait disposé à vous donner des explications détaillées en particulier, monsieur le député, afin de vous convaincre du fait qu’en 2019, lorsque nous atteindrons le terme de la loi de programmation militaire, l’armée française sera la première armée d’Europe, y compris en termes d’effectifs. Nombre de nos voisins européens considèrent en effet le budget de la défense comme une variable d’ajustement, ce qui n’est pas le cas chez nous.