Selon une logique implacable, il prend l’argent là où sa majorité le ressent le moins douloureusement et là où les victimes protestent le moins, c’est-à-dire au budget de la défense nationale !
À force de réserves de précaution, de gels et de surgels, le budget 2013 se voit amputé de 5 % de ses crédits, évanouis dans la nature. Le budget est une chose, la loi de règlement en est une autre – et c’est celle qui compte. La loi de règlement pour 2013 va-t-elle montrer une exécution de 100 % du budget de la défense, ou seulement de 95 % ? C’est, à mes yeux, la question essentielle – qui se posera d’ailleurs dans les mêmes termes pour le budget de 2014.