Intervention de Alain Gest

Réunion du 15 octobre 2013 à 17h30
Commission d'enquête relative aux causes du projet de fermeture de l'usine goodyear d'amiens-nord, et à ses conséquences économiques, sociales et environnementales et aux enseignements liés au caractère représentatif qu'on peut tirer de ce cas

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Gest, président :

Après avoir reçu, la semaine dernière, l'actuel et l'ancien maire d'Amiens, nous entendons aujourd'hui un autre élu local concerné par le projet de fermeture de l'usine Goodyear d'Amiens-Nord.

Monsieur Claude Gewerc, soyez le bienvenu.

Depuis juin, vous êtes membre du conseil d'administration de l'Agence française pour les investissements internationaux (AFII), représentant des collectivités territoriales. Jusqu'en 2010, vous avez été vice-président de l'Association des régions de France (ARF), dont vous êtes actuellement le trésorier.

Depuis 2004, vous êtes à la tête de l'exécutif du conseil régional de Picardie. En 2007, vous avez vécu le projet – puis l'échec – du complexe industriel unique regroupant les usines d'Amiens-Nord et Sud. La direction de Goodyear était alors prête à investir quelque 52 millions d'euros sur cinq ans, pour en faire le plus grand site industriel de Picardie.

L'an dernier, le projet de reprise de l'activité des pneus agraires par Titan a échoué, alors qu'il aurait permis la reprise de plus de 500 salariés, en offrant aux autres des conditions de départ favorables.

Comment avez-vous vécu les deux projets industriels infructueux de 2007 et 2012 ? Qu'avez-vous fait concrètement pour favoriser leur mise en oeuvre ? De quels moyens dispose la région pour défendre et promouvoir ses industries ? Enfin, quels enjeux représentent les sites industriels dans le bassin d'emploi amiénois ?

Conformément aux dispositions de l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958, je vais vous demander de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.

Veuillez lever la main droite et dire : « Je le jure ».

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