Avec le sénateur Philippe Marini, qui était pour moi un allié de poids, puisqu'il appartenait à l'ancienne majorité, j'ai interpellé plusieurs ministres, notamment sur l'affaire Continental, mais nous n'avons reçu en retour, que des réponses évasives nous assurant que le Gouvernement cherchait des solutions.
Quand se produit un accident industriel de grande ampleur, beaucoup de sociétés sont persuadées qu'il a de l'argent à gagner. Elles se manifestent, alors qu'elles n'ont pas de véritables projets. Nous l'avons constaté récemment dans l'Oise, où une société belge est venue chercher des subsides sans ouvrir, fût-ce une heure, l'entreprise qu'elle était censée reprendre.
L'AFII a été mandatée sur le dossier Goodyear. J'ai demandé qu'on essaie de trouver une solution pour le tourisme et une solution pour l'agraire. Dans le second secteur, où elle avait un temps d'avance, puisqu'elle était seule à fabriquer du radial, la société n'avait prévu aucun investissement. C'est d'autant plus dommage que, pour la troisième année consécutive, le machinisme agricole connaît une augmentation de plus de 20 %. Cependant, malgré cette conjoncture exceptionnelle, l'AFII n'a pas réussi à trouver de repreneur.