La contradiction ne m'a pas échappé. Elle montre que le groupe n'avait pas de projet industriel en s'installant en Pologne. Il était seulement attiré par l'existence d'une zone protégée, dans laquelle il n'aurait aucune taxe à payer.
Lors de la crise de Continental, j'ai rencontré M. Barroso, auquel j'ai fait part de notre inquiétude. Il m'a assuré que l'Union européenne nous aiderait, mais, dans le même temps, elle a aussi aidé Continental à créer une usine à Timisoara. Autant dire qu'elle a payé deux fois pour qu'on produise le même nombre de pneumatiques sans aucune valeur ajoutée.
Je suis convaincu que Goodyear a été aidé en Pologne. Depuis plusieurs semaines, je cherche à savoir à quelle hauteur. Je regrette un tel manque de cohérence de la part de l'Union. J'ai présenté deux rapports au Comité des régions de l'Union européenne à ce sujet.