Dès lors que le groupe souhaitait réduire de moitié la production européenne et qu'il avait réalisé d'importants investissements en Pologne, il n'était pas possible que les autres sites demeurent pérennes.
Le problème n'est pas ce qu'ont dit les dirigeants du groupe, mais ce qu'ils ont fait, à Amiens et ailleurs. On aurait pu les croire si, tout en délocalisant l'activité de onze, treize ou quinze pouces en Pologne, ils avaient fait d'Amiens un site d'excellence sur les gros gabarits, pour le marché européen à plus forte valeur ajoutée.