Vous m'avez mal entendu. J'ai dit que ses dirigeants ont agi à l'américaine – « on veut, on fait » –, sans tenir compte de la législation française, qui ne permet pas d'agir ainsi. J'ai récemment rencontré des Anglais qui regrettaient le manque de souplesse de notre droit du travail. Ils aimeraient réagir chez nous aux hausses et aux baisses de l'activité, comme ils le font dans leur pays. Aux États-Unis, la main-d'oeuvre décroche sa caravane et se déplace à la demande. Elle possède une culture de la mobilité. À Amiens, elle a dit non.