Intervention de Marietta Karamanli

Réunion du 22 octobre 2013 à 17h15
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

Il convient en effet de ne pas minimiser la composante « voyageurs » du projet puisqu'elle participe du modèle économique des lignes à grande vitesse, dont on sait qu'il est fondé sur la massification du trafic.

Dans un contexte de fortes contraintes budgétaires, ce projet ne risque-t-il pas de limiter les autres projets d'investissements ferroviaires sur l'ensemble du territoire ? La Cour des comptes appelle à des mesures contraignantes de report du trafic transalpin routier vers la voie ferrée ; quel est l'état de la réflexion en ce domaine ? Enfin, si la liaison Lyon-Turin pose question, c'est aussi parce que les objectifs de la politique européenne de transport ferroviaire se limitent à la libéralisation des transports et à la création d'une nécessaire cohésion territoriale. Il faudrait aussi qu'une volonté politique fortement affirmée s'exprime en faveur d'autres objectifs : le service aux usagers et le service rendu à l'économie européenne. En matière d'investissements dans le ferroviaire, l'Union doit se positionner plus clairement sur le plan politique.

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