La baisse du trafic de marchandises a été expliquée soit par la crise – un argument démenti par les faits, puisque le trafic a triplé dans les Alpes autrichiennes et suisses mais pas en France – et par la piètre qualité des infrastructures. Or, étant donné les changements intervenus dans la géographie des pôles de production, ce ne sont pas les infrastructures qui dictent les circuits de fret à travers l'Europe mais le cheminement le plus rapide. Dans ce contexte, je ne parviens toujours pas à comprendre pourquoi des marchandises débarquées à Gênes circuleraient sur la ligne Lyon-Turin.
Par ailleurs, Mme Houtman a indiqué que l'Union européenne cofinancerait le tunnel de base. Or, on nous dit, en France, que l'accord a été étendu pour une part à des accès français, qui seraient désormais inclus dans la section internationale, notamment les tunnels de Belledonne et du Glandon. Qu'en est-il précisément ?