Après avoir moi aussi remercié notre rapporteure pour avis, je reviendrai sur deux points.
Premièrement, s'agissant de la formation des enseignants, là encore, une rectification s'impose : lors de la précédente législature, non seulement il n'a jamais été mis fin à la formation des enseignants, mais le niveau de ces derniers a été amélioré. En effet, leur recrutement au niveau du master a été systématisé. Doit-on considérer qu'un master universitaire n'est pas une formation ? Ce serait insultant vis-à-vis des universitaires, qui ont d'ailleurs fait un très grand effort pour développer les stages et assurer la bonne insertion des enseignants en milieu professionnel. Et j'observe que si l'on a relevé la formation des enseignants au niveau du master, c'est parce que l'on fait confiance aux universitaires.
Deuxièmement, M. Peillon a publié un décret rendant obligatoire une nouvelle organisation de l'enseignement. Lorsque nous l'avons auditionné sur les crédits de la mission « Enseignement scolaire », il nous a indiqué qu'il s'occuperait de la partie scolaire et, qu'il laisserait aux communes le soin de s'occuper de la partie périscolaire. Les maires apprécieront ! Ce sera une question centrale du prochain Congrès des maires, car jusqu'à présent nous n'avons pas eu d'autre précision. Cela me semble incroyable de la part d'un ministre de l'éducation nationale.