Je suis surprise de la place que prennent les maisons de l'emploi dans nos réunions d'élus nationaux qui sont encore dominé par des « intérêts locaux », qui seront moins présents lorsque nous auront un mandat unique. Mme Dalloz et M. Richard confirmaient que les maisons de l'emploi font avant tout de la GPEC. En réalité, comme nous l'avons vu sur place au cours de notre mission d'information, les grandes maisons de l'emploi, qui ont des frais de structures énormes, assument les compétences que leur confient les agglomérations qui les financent, c'est-à-dire le recrutement des bénéficiaires des clauses d'insertion. Or ces agglomérations ne sont pas les structures territoriales qui ont le plus de problèmes de financement. Si les communautés urbaines ou d'agglomération veulent confier à ces maisons de l'emploi les missions de développement économique qui vont leur être reconnues par la loi, qu'elles adaptent les financements qu'elles leur versent en conséquence. Ce n'est plus à l'État de les soutenir depuis la création de Pôle Emploi, bien que vous ne vouliez pas le reconnaître. Les petites maisons de l'emploi, beaucoup moins nombreuses, peuvent faire de la GPEC territoriale si elles ont en les compétences, bien qu'il s'agisse d'une tâche compliquée.