Monsieur le directeur, vous avez dit que les opérateurs indiens et chinois se développaient et commençaient à pénétrer sérieusement le marché européen. Nous avons auditionné des représentants du Syndicat national du caoutchouc et des polymères – SNCP. Selon vous, l'Europe est-elle suffisamment armée pour réguler l'entrée de ces opérateurs sur notre marché européen ? Pensez-vous être victimes d'une concurrence un peu déloyale, même si vous avez précisé que ce sont des pneus dont la technologie est moins élevée que ceux que vous produisez ? En situation de crise, les gens se tournent vers ces pneus par manque de moyens.
Ensuite, les représentants du SNCP nous ont dit avoir constaté que des pneus qui ne correspondaient pas à la législation européenne commençaient à arriver sur le continent. Ils s'interrogeaient avec inquiétude sur la capacité de l'Europe à contrôler à ses frontières des produits qui ne seraient pas conformes et pourraient avoir des conséquences assez graves, notamment sur la sécurité de ceux qui pourraient en équiper leurs véhicules. Estimez-vous que toutes les précautions sont prises ?