En tant que représentant de l'Assemblée nationale à la Conférence nationale des services d'incendie et de secours, je m'associe à l'appel au consensus lancé par Pierre Morel-A-L'Huissier en matière de sécurité civile. Je sais, monsieur le ministre, que les sapeurs-pompiers peuvent compter sur votre écoute et votre capacité de dialogue.
Pour arriver au consensus, il faut réunir deux conditions : avoir un bon ministre –et, comme plus de 70 % des Français, je suis convaincu que c'est le cas – et avoir un bon budget. Celui de la sécurité civile l'est, car il est marqué par une grande stabilité. La contribution à l'effort national de redressement est mesurée, et elle repose surtout sur la rationalisation et la mutualisation des moyens.
Vous avez déjà évoqué le déplacement de la base de Marignane à Nîmes, le renouvellement de la flotte et la mutualisation du parc d'hélicoptères – ce dernier sujet posant des questions quasi identitaires entre les « bleus » et les « rouges ». Pourriez-vous néanmoins nous rassurer sur la capacité de vol du parc, compte tenu de la hausse des carburants et des contraintes budgétaires qui affectent ce poste ?