Intervention de Michel Lesage

Réunion du 30 octobre 2013 à 9h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Lesage :

Les conclusions du dernier rapport du GIEC sont à la fois limpides et inquiétantes : la température moyenne de la Terre pourrait augmenter de 5°C d'ici à la fin du siècle et le niveau moyen des mers s'élever de 82 cm. C'est dire combien il est urgent de passer à l'acte pour limiter le réchauffement climatique. Un sursaut s'impose : les échecs répétés des conférences internationales sur le climat sont largement dus au refus des États de consentir les efforts nécessaires. Oui à un pacte mondial, à l'intérieur duquel chaque pays devra agir concrètement.

Pour les pays en développement, les enjeux financiers sont essentiels. Pouvez-vous, monsieur l'ambassadeur, nous en dire davantage sur le Fonds vert ? Comment pense-t-on parvenir à une première capitalisation fin 2014 ? Quels montants peut-on escompter ? Un accompagnement technique et des transferts de technologies sont également indispensables pour les pays du Sud.

La réussite au niveau mondial de la lutte contre le réchauffement climatique passe par les pays en développement mais aussi par les pays émergents, dont le dynamisme de la croissance n'est pas sans conséquences sur l'environnement. Dans la perspective de la conférence de Paris en 2015, la France se doit d'être exemplaire. Votre mission, monsieur l'ambassadeur, porte-t-elle aussi là-dessus ?

Alors que la crise actuelle risque de faire passer le sujet du réchauffement climatique à l'arrière-plan, il faudrait au contraire utiliser le levier environnemental pour relancer l'économie tout en réduisant les pollutions. L'adaptation au réchauffement climatique doit désormais être intégrée dans toutes les politiques sectorielles au niveau national, européen et international, qu'il s'agisse du domaine de l'énergie, des transports, de l'industrie, de l'agriculture, du bâtiment, de l'eau et des milieux aquatiques, de l'utilisation des sols, et même de la cohésion sociale. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?

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