Intervention de Louis Gallois

Séance en hémicycle du 4 novembre 2013 à 21h30
Loi de finances pour 2014 — Débat sur les investissements d'avenir

Louis Gallois, commissaire général à l’investissement :

Le ministre l’a précisé, le PIA ne fait pas office de session de rattrapage des arbitrages budgétaires. La tentation existe, évidemment, mais nous résistons avec force, car nous voulons éviter tout doublon avec le budget de l’État.

Vous avez évoqué les trente-quatre plans industriels et les sept innovations de rupture. Nous financerons les premières phases des sept innovations de rupture. Nous disposons, pour ce faire, de 300 millions d’euros, soit de 150 millions d’euros pour le PIA 1 et de 150 millions pour le PIA 2. Un premier appel à projets devrait être lancé d’ici à la fin de l’année, qui portera sur des sommes unitairement limitées, puisqu’il s’agira en quelque sorte d’un concours d’architectes. Des entreprises présenteront des esquisses de projets et nous donnerons à chacune d’elles quelques centaines de milliers d’euros pour leur permettre de les mettre en forme et de les valider, de sorte que nous puissions lancer, d’ici à la fin de l’année, un deuxième appel à projets beaucoup plus consistant, mais dont la base sera plus réduite. Le premier appel à projets sera en effet très largement ouvert et obéirait plutôt au mot d’ordre bien connu : « Que cent fleurs s’épanouissent ! ».

Mme Lauvergeon coprésidera le comité de pilotage de cette action. Vous savez, en effet, qu’il existe, pour chacune de ces actions, un comité de pilotage dont le commissaire général à l’investissement, je le précise, n’est pas membre – il se contente d’assister aux séances – et qui est habituellement présidé ou coprésidé par un ministre. Cette fois, le comité de pilotage sera coprésidé par un ministre et par Mme Lauvergeon, de manière à assurer une liaison convenable avec la commission.

Parmi les trente-quatre plans industriels, un très grand nombre recoupe des opérations que nous avons déjà commencé à financer. Nous serons certainement amenés, dans le cadre de nos appels à projets, à poursuivre le financement de la majorité de ces trente-quatre plans industriels. Je pense à la « voiture deux litres » ou à d’autres projets sur lesquels nous sommes déjà engagés.

Enfin, je précise qu’il n’existe pas de jurys internationaux si se posent des problèmes de confidentialité. En revanche, lorsqu’il s’agit de juger des universités, je pense qu’ils sont absolument indispensables en raison de leur expérience internationale et de leur indépendance vis-à-vis des candidats.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion