S’agissant des sept innovations de rupture, Mme Lauvergeon a insisté à juste titre sur le fait que la qualité d’un projet devait prévaloir sur la qualité de l’opérateur – ce n’est évidemment pas la compétence de celui-ci qui est en cause mais le fait qu’il n’aurait pas forcément les barrettes de général. En effet, dès que l’on répond à un appel d’offres auprès des collectivités, de l’État ou de tout autre organisme qui distribue des fonds, ceux-ci cherchent d’abord à savoir, avant de se prononcer sur le projet, s’ils s’adressent à des maréchaux ou à des généraux. Or il importe, en matière d’innovation, de permettre à des structures légères et innovantes d’obtenir des financements pour que leurs projets puissent déboucher et qu’elles deviennent, un jour, des généraux. Quelle est votre approche en la matière ?