Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, monsieur le député, je voudrais d’abord vous dire que les chantiers navals STX ne sont pas menacés par des décisions qui seraient prises par le groupe coréen du même nom.
L’activité et le financement de l’entreprise sont en effet indépendants. Comme vous l’avez rappelé à juste titre, la Banque publique d’investissement, c’est-à-dire l’État et les contribuables français, est actionnaire des chantiers navals de Saint-Nazaire à hauteur d’un tiers.
Nous avons décidé d’interroger le gouvernement coréen. Il se trouve qu’hier la Présidente de la République de Corée du Sud était présente à Paris. Avec le Premier ministre, nous l’avons interrogée sur le souhait éventuel de STX Corée de se désengager de STX France.
J’ai moi-même interrogé mon homologue, le ministre de l’industrie coréen, les yeux dans les yeux.