Ce budget permet de donner corps à la priorité au primaire, qui nous est collectivement si chère, en accordant des moyens humains nouveaux au dispositif « plus de maîtres que de classes », à la scolarisation des enfants de moins de trois ans et à l’amélioration de l’accueil des élèves. Il permet aussi de poursuivre le rétablissement de la formation initiale des enseignants, qui était tellement attendue. Notons, à cet égard, que la réforme des concours de recrutement des enseignants sera pleinement effective dès la session du printemps 2014. Je n’oublie pas, par ailleurs, que le Conseil supérieur des programmes a été récemment installé et va pouvoir commencer à travailler.
Ce budget donne aussi de réels moyens pour l’accompagnement des élèves en situation de handicap, ou encore pour faire entrer l’école dans l’ère du numérique. Il est, de ce fait, à l’image de la politique que mènent le Gouvernement et sa majorité : global et cohérent. De fait, il s’articule parfaitement avec un autre pan de cette ambition, dont on parle tant, et trop souvent à tort et à travers : je veux parler de l’aménagement des rythmes éducatifs.
Faut-il encore rappeler le sens de cette réforme ?