Nous avons constaté que l’application de la réforme a nécessité une coordination renforcée des équipes et, naturellement, des ajustements. Rappelons à cette occasion le rôle essentiel joué par les directrices et directeurs d’écoles. Le fort taux d’inscription des élèves aux activités périscolaires ainsi que la qualité des activités proposées nous ont confortés dans l’idée que cette réforme était indispensable à la réussite éducative de tous les élèves, en contribuant à casser les déterminismes sociaux. Je tenais à le souligner avec force et conviction.
Tout en rendant hommage à Carole Delga, rapporteure spéciale de la commission des finances, pour sa contribution majeure, je veux saluer ici le travail de Julie Sommaruga, rapporteure pour avis de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, qui s’est saisie, avec l’enthousiasme qu’on lui connaît, de la question de l’enseignement des sciences à l’école, qu’il s’agisse du primaire ou du collège. Partant du constat de la désaffection des jeunes Français à l’égard des sciences, elle a non seulement effectué, dans son rapport pour avis, un état des lieux des faiblesses de cet enseignement, mais aussi proposé les voies et les moyens de le revisiter et de le renforcer. Elle a ainsi exploré les améliorations possibles en matière de formation initiale et continue des enseignants mais aussi ce que pourraient être les contenus et la pédagogie d’un enseignement des sciences à l’école rénové. Je la remercie sincèrement du travail utile et efficace qu’elle a effectué au nom de la commission des affaires culturelles et de l’éducation.
Je terminerai mon intervention en vous citant, monsieur le ministre de l’éducation nationale. Vous avez en effet déclaré : « La France peut se rassembler autour de son école. Elle le doit à ses enfants. C’est la condition de son redressement et c’est la clef de son avenir. » Nous le croyons sincèrement, sur les bancs de la majorité, et le budget de l’enseignement scolaire est là pour montrer que le Gouvernement a souhaité s’en donner réellement les moyens. C’est une chance pour notre pays, que nous devons collectivement saisir, et que nous saisirons.