Intervention de Vincent Peillon

Séance en hémicycle du 5 novembre 2013 à 15h00
Loi de finances pour 2014 — Enseignement scolaire

Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale :

Je comprends bien, monsieur le député, votre préoccupation pour l’éducation dans votre territoire, et elle vous honore. En application de l’article 21 de la convention du 4 avril 2007, la Polynésie française assure les dépenses de fonctionnement, d’équipement, de construction, de maintenance, de sécurité des établissements scolaires du second degré. Elle reçoit à ce titre une participation de l’État, et la convention pose le principe de cette participation financière, fixée en 2007 à 10 millions d’euros compte tenu des besoins de construction.

Au cours des années suivantes, priorité a été donnée à la couverture en crédits de paiement des opérations de mise en sécurité des établissements. Nous avons, de ce point de vue, honoré nos engagements. À ce jour, la Polynésie compte vingt-six collèges et onze lycées ; au titre de la démographie, les besoins sont couverts. Nous continuons donc de considérer que la contribution de l’État en Polynésie française doit privilégier la maintenance des établissements existants plutôt que la construction de nouveaux établissements.

En outre, vous le savez, d’autres territoires ultramarins, comme Mayotte ou la Nouvelle-Calédonie, ont de vrais besoins liés à la démographie, et il faut faire preuve de solidarité envers eux.

Enfin, vous proposez de financer de nouvelles constructions par des fonds prélevés sur les crédits du programme 140, c’est-à-dire consacrés au primaire, auquel, vous le savez, nous tenons beaucoup.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion