L'armement des prépositionnements fait l'objet de réflexions en cours, dans le cadre desquelles entrent des préoccupations économiques, mais pas seulement.
S'agissant de notre réseau de diplomatie de défense, son rôle va bien au-delà de la gestion des coopérations militaires bilatérales qui sont le coeur de sa mission. L'appui aux exportations en fait partie, au moins à deux titres : d'une part, notre réseau nous permet de connaître nos interlocuteurs, leurs besoins et de « sentir » le terrain, ce qui est essentiel ; d'autre part, dans certains pays auxquels nous lie une coopération en matière d'armement ou vers lesquels l'exportation est importante, nous disposons également d'attachés d'armement qui relaient la direction générale de l'armement dans l'exercice de ses compétences.
D'ailleurs, la création de la nouvelle direction générale des relations internationales que j'évoquais permettra de décloisonner au niveau central le pilotage des différentes fonctions des attachés de défense et s'inscrit dans une cohérence accrue des activités internationales de l'EMA, de la DGA et de la DAS.