Je souligne à mon tour la problématique posée par l'intrication entre activités légales et illégales. Ainsi, la pornographie n'est pas illégale mais certaines des prestations qu'elle offre relèvent quasiment de la prostitution, la différence tenant à la présence d'une caméra vidéo, surtout que ces prestations sont parfois suivies d'autres parfaitement illicites, et qui relèvent même de la traite. Il est très difficile de tracer une limite. Il s'agit, mutatis mutandis, de la déclinaison technologique des bars à hôtesses où celles-ci allument le client pour obtenir quelques billets et ensuite doivent, ou non, sous la pression du gérant ou d'autres, se livrer à d'autres prestations. L'ambiguïté existe tout autant sur Internet.