Au cours de l'audition précédente, il nous a été dit que l'arsenal juridique suffisait. Vous suggérez au contraire d'utiliser contre la traite des techniques spéciales d'enquête, en particulier l'infiltration. Faut-il les moduler selon que l'on s'attaque à la traite, au proxénétisme ou à l'« autoentreprenariat », qui n'est évidemment pas la cible de la proposition de loi ?
Par ailleurs, on passe beaucoup sous silence, me semble-t-il, la criminalité connexe à la traite, notamment la consommation de drogue. Il arrive que le proxénète soit aussi le dealer. Qu'en est-il dans la réalité ? Les équipes de lutte contre le trafic de stupéfiants sont-elles sensibilisées à cette problématique de la traite ?