Nous redoutons, en étant privés de la possibilité d'interroger les victimes dans un cadre judiciaire, de ne plus obtenir d'informations qui peuvent servir ensuite à démanteler les réseaux.
Nous craignons ensuite que les organisations exigent des bourreaux comme des victimes qu'ils profitent de la réglementation pour obtenir des papiers en se faisant passer pour victimes d'une traite. Certes, les conventions européennes doivent être respectées mais il ne faut pas oublier que même les victimes font partie de réseaux criminels qui savent s'adapter. Si la France devient une terre d'accueil très accessible, ils sauront en tirer parti.