En matière de traitement phytosanitaire du bois destiné à l'exportation, il semblerait que, lorsque les grumes sont débardées dans certains massifs pour être chargées dans des bateaux, on utilise des produits non contrôlés. Cette impunité est à l'opposé des contraintes qui pèsent sur les scieurs – auteurs de la première transformation –, lorsqu'ils débardent pour débiter et couper le bois en France. Il s'agit d'une sorte de concurrence déloyale de fait : comme ces grumes nous reviennent ensuite transformées, et que leur traitement n'a pas coûté cher, les filières françaises se trouvent pénalisées.
Ce point mérite sans doute vérification mais il faudrait au moins imposer, dans la réglementation, une égalité de traitement entre le bois qui part en bateau et celui qui va dans nos scieries.