Avant de passer la parole à notre rapporteure, je voudrais poser deux questions, qui s'adressent à l'ensemble d'entre vous.
La première m'a été suggérée par la première intervention : comment différencier, de manière objective, une personne qui se prostitue volontairement d'une personne qui n'accepte pas sa situation prostitutionnelle ?
Ma seconde question m'est inspirée par le sondage dont nous avons eu connaissance hier : 73 % de nos concitoyens seraient favorables à l'idée de responsabiliser les clients de la prostitution, mais une majorité d'entre eux seraient néanmoins opposés à l'idée de les sanctionner par une amende, comme le prévoit cette proposition de loi. Quelle est votre opinion ?