Sauf erreur de ma part, ce sondage a été commandité par le ministère des droits des femmes. Quoi qu'il en soit, qu'il s'agisse de responsabiliser les clients en leur proposant des stages ou de les pénaliser en leur infligeant des amendes, le résultat sera le même : il faudra les interpeller et les forces de l'ordre se retrouveront au coeur du dispositif ; la répression prendra le pas sur tout le reste !
Je pense qu'il y a peut-être une autre solution pour impliquer les clients et leur rappeler qu'ils sont partie prenante dans l'échange sexuel tarifé : développer les campagnes de prévention. Les travailleuses du sexe elles-mêmes en avaient mis au point d'excellentes, en passant par une association communautaire de Lille, mais l'expérience a malheureusement avorté faute de moyens. Cela me permet de rappeler que les travailleurs et travailleuse du sexe sont parmi les premiers acteurs ou actrices de la prévention du VIH et des infections sexuellement transmissibles.