La proposition de loi donne pouvoir aux associations de se porter partie civile à la place de la personne prostituée et permet que celle-ci témoigne à huis clos.
Je suis consciente que l'accompagnement prévu puisse n'être pas suffisant, mais nous proposons de supprimer le délit de racolage, ce qui fait que les personnes qui se prostituent ne pourront plus être considérées par la police comme des délinquantes. Je rappelle que la prostitution n'est pas interdite et que nous ne sommes pas prohibitionnistes. Chacun fait ce qu'il veut de son corps ; en revanche, de l'avis de notre groupe de travail, on ne peut pas faire ce qu'on veut du corps de l'autre !
J'ai conscience qu'il faudra sans doute du temps pour que la confiance se réinstalle, mais ces personnes pourront désormais porter plainte plus facilement auprès de la police et se faire défendre par des associations.