Personne n'a répondu à la question de la rapporteure sur ce qu'il fallait faire pour protéger les victimes de la traite des êtres humains.
L'une d'entre vous a parlé de choix d'un parcours de migration : la formule est extraordinaire s'agissant de personnes que l'on est venu chercher chez elles, prenant leur famille en otage, et à qui l'on extorque au final le double de l'argent demandé au départ pour les faire voyager. Quelles solutions alternatives proposez-vous donc pour mieux combattre la traite des êtres humains ? Car c'est bien de cette traite que sont victimes les jeunes migrantes chinoises soumises dans notre pays à des conditions de vie dramatiques.
Si l'on récuse l'emploi de moyens légaux pour approcher prostituées et clients et que l'on récuse toute intervention des policiers et gendarmes, comment fait-on, au-delà des déclarations de principe, pour combattre sur le terrain la traite des êtres humains ? Pourriez-vous nous donner des éléments nous permettant d'avancer sur le sujet ?