En tant que députés rhônalpin, je me réjouis de la présence de tant de représentants de ma région à la tribune. Comme l'a signalé M. Abad, dont je salue le rôle et le travail de défense de la filière, la plasturgie est une activité trop méconnue.
La France est le cinquième producteur mondial dans le domaine, et le deuxième européen, tout en s'appuyant sur un socle de petites entreprises. Ainsi, 68 % des entreprises du secteur comptent moins de vingt salariés. L'enjeu de compétitivité est fort. Rencontrez-vous des difficultés en termes de coût du travail, de flexibilité, etc. ? Quel est votre ressenti par rapport à vos concurrents européens et asiatiques ? Certaines mesures, comme la TVA sociale, pourraient-elles apporter une amélioration ?
Le volet environnemental est particulièrement important en termes d'image de marque pour votre filière. Quelles sont les pistes sur lesquelles vous travaillez ?
Le Président de la République a annoncé un « choc de simplification ». C'est une belle phrase, mais quelles contraintes subissez-vous concrètement, que nous pourrions lever ?
Enfin, quelles sont vos réactions vis-à-vis de l'instabilité fiscale ?